Vous l'aurez compris, mon mari et moi aimons les musées et ce que l'on peut appeler plus globalement les visites culturelles, et estimons que nos filles (aujourd'hui 3 et 6 ans) peuvent également les apprécier. Si ces visites ponctuent notre année, elles sont évidemment au programme quand nous partons en vacances, en France comme à l'étranger. L'été, nous tentons de trouver un compromis entre les plaisirs culturels et les joies de la plage - un pari gagné haut la main cette année grâce à Copenhague, où nous avons trouvé un équilibre si parfait que nous craignons d'avoir toutes les peines du monde à l'égaler l'année prochaine ! Et ce qui n'a pas peu contribué à cette réussite (1), c'est le souci quasi constant, dans les institutions culturelles, de bien accueillir les enfants. Au zoo de Copenhague (exceptionnel à mes yeux, mais je n'ai pas beaucoup de points de comparaison), où le parcours était régulièrement ponctué d'aires de jeux et de points de restauration (parfois combinés, comme dans la partie "Savane", où l'aire de jeux est gigantesque, idéale pour dégourdir les jambes des petits pendant que Papa ou Maman fait la queue pour commander le repas), c
ela était frappant : les Danois ont un certain talent pour penser à hauteur d'enfant. Et pour penser aux enfants, tout simplement, dans des lieux où l'on y pense si peu en France et ailleurs (en Europe en tout cas) : des nombreux musées et châteaux que nous avons visités, seuls deux (la Glyptothèque de Copenhague et le château de Rosenborg - mais les bijoux de la couronne suffisaient à faire briller les yeux de nos deux choupettes) n'avaient pas leur coin enfant. Et quand je dis "coin", c'est un euphémisme qui qualifie bien mal la plupart des espaces dédiés aux plus jeunes dans les musées et châteaux danois : le plus modeste était celui du château de Kronborg à Helsingborg - alias Elseneur - qui proposait à mi-parcours deux grandes tables, l'une dévolue aux coloriages (sur la thématique des princes et rois danois), l'autre aux constructions en Lego - sans oublier les échasses et chevaux de bois mis à disposition de tous (les adultes ne se privaient pas) dans la cour. Pour un château danois, c'était vraiment le minimum syndical.

Au Louisiana, musée d'art moderne situé à quelques kilomètres de Copenhague, c'est un véritable royaume qui est consacré aux enfants : un espace à part organisé sur pas moins de trois étages, avec au minimum 5 activités différentes proposées (coloriages pour les plus petits, peinture, argile, architecture et, pour les plus grands, conception de sa propre police), la plupart articulées soit avec le cadre du musée lui-même (son architecture moderne, les sculptures qui ornent son jardin), soit avec les expositions en cours (par exemple, un "tutoriel" permettait aux apprentis peintres de produire un paysage à la manière de l'artiste allemande Gabriele Münter, exposée cet été). Toute liberté est laissée aux enfants de circuler de table en table, d'étage en étage, dans un espace vaste, clair et lumineux, le tout avec vue sur le jardin du musée - ce royaume des enfants (notons que certains parents s'essayaient aussi aux activités créatives) est bien à l'image du musée lui-même, dont les salles se fondent dans le cadre verdoyant du parc, qui est lui-même un lieu d'exposition en même temps que de promenade, de pique-nique et de jeu (nous avons joué à chat sur les pelouses en contrebas, avec d'un côté vue sur les mobiles de Calder qui ornent la terrasse du café du musée, de l'autre vue sur la mer

) ; les multiples espaces d'exposition communiquent régulièrement avec l'extérieur, que ce soit par des baies vitrées qui font entrer la lumière et la verdure dans la pièce, ou grâce à ce salon dédié à la contemplation de la mer et de livres d'art ; de même que le parc surgit au détour des couloirs, l'art se cache dans les recoins du parc, dont certains sont accessibles grâce à un toboggan géant. Les grands retrouvent leur âme d'enfant tandis que les petits trouvent leur place, dans le parc et dans le musée comme dans l'espace qui leur est dédié. Si vous ajoutez qu'en contrebas du parc se trouve une plage à laquelle on accède par une sortie spéciale (attention, on ne peut plus retourner dans l'enceinte du musée ensuite), vous comprendrez que la journée que nous avons passée au Louisiana (dont plus d'une heure dans l'espace enfant) fut un pur bonheur pour nous quatre, et un bon condensé des plaisirs combinés de ce séjour estival.

S'il est peut-être devenu habituel que le ludisme et l'enfance trouvent leur place dans un musée d'art moderne (je pense notamment à la Galerie des enfants du Centre Pompidou, à Paris), il est par contre plus surprenant de rencontrer des espaces dédiés aux plus jeunes dans des musées d'art ou d'histoire. Pas à Copenhague, où la galerie nationale (ou musée national d'art, SMK), qui propose une riche collection d'art européen, des chefs d'œuvre des maîtres italiens au plus contemporain, en passant par la peinture française des débuts du 20e siècle, dispose également de son espace enfant (payant, environ 4,50 euros par enfant), véritable caverne d'Ali Baba du créatif, où une profusion de crayons, pots de peinture, ciseaux, pistolets à colle et tabliers entourent de grandes tables et quelques chevalets. Cette semaine-là, le thème proposé était le noir et blanc, et ces deux seules (non-)couleurs se retrouvaient dans les diverses activités, que ce soit la peinture (nous avons testé bien des nuances de gris avec la plus petite), la pâte à modeler, ou la construction (
avec des planchettes de bois, la petite a créé un fauteuil, la grande une maison avec jardin). Le thème change chaque semaine, ce qui révèle un souci pédagogique similaire à celui du Louisiana, bien que réalisé différemment, la même liberté de mouvement et de création étant par ailleurs observée (dans les deux musées, les animateurs se contentaient essentiellement d'accueillir les visiteurs et de remplir les pots de peinture, ce qui était au départ légèrement déconcertant). Inutile de dire que, là comme au Louisiana, nos filles sont sorties
enthousiastes de leur passage à l'espace enfant, qu'elles attendaient avec impatience, comme une récompense après la visite du musée. Mise à part la légère gêne ressentie à l'idée que le musée lui-même soit vécu comme une obligation imposée par les parents et subie par les enfants (qui ne cessaient de réclamer "leur" moment), je dois dire que nous étions tout aussi ravis de ce temps de création partagé, instant de calme (dont nous avons même profité au SMK pour visiter en alternance certaines sections) et de
pause au milieu des visites. J'ai bien craint un moment de ne pouvoir caser dans la valise toutes les créations de nos deux artistes en herbe, mais sinon j'applaudis des deux mains et rêve de trouver le même genre d'espace dans tous les musées d'art (2).

Et dans tous les châteaux ou musées d'histoire ! Là encore, le Danemark a de sacrées leçons à donner à la France : le Musée national du Danemark, notamment, fait largement concurrence au Louisiana, dans un genre totalement différent. Là, le royaume des enfants est une immense aire de jeux aux multiples recoins, qui permettent de remonter dans le temps (en s'asseyant sur les bancs d'une école des années 1930, en lavant le linge dans un baquet, en préparant un repas dans une cuisine médiévale ou en pêchant sur un bateau viking) mais aussi de voyager (jouer à la dînette dans des habits indiens, tenir une épicerie et jouer à la marchande au Penjab) ; grâce aux déguisements (indiens ou vikings), aux épées, casques et boucliers, l'enfant plonge dans des aventures qui mêlent l'Histoire à sa propre imagination ; il met la main à la pâte, que ce soit pour porter de l'eau en courbant l'échine ou pour hisser des briques sur un ancien chantier de construction ; il explore, en se hissant sur l'échelle du navire moderne, ou en montant sur le toit d'une demeure des mille et une nuits. Que vient faire l'Inde, me direz-vous, au Musée national du Danemark ? C'est qu'en plus de ses richissimes collections retraçant l'Histoire du pay
s de la préhistoire jusqu'à nos jours, ce musée contient également une sections ethnographique (et une autre consacrée aux colonies), si bien que l'on peut faire le tour des 5 continents en le visitant. Je dois avouer que nous n'avons pas pu imposer à nos filles (et à nous-mêmes) une visite exhaustive de cet énorme musée, et que nous avons fait l'impasse sur une bonne partie des sections extra-européennes. La dînette et la marchande du Penjab nous ont donc semblé un peu déconnectées du musée tel que nous l'avons visité. Plus globalement, ce "Musée des enfants" ressemble davantage à une aire de jeux géante qu'à un musée, et le fait qu'il se trouve dans un espace complètement isolé de celui des collections tend à lui ôter ses vertus pédagogiques (ce qui n'était pas le cas pour les armures présentées dans le musée pour être soupeser). Cela, évidemment, n'empêcha pas nos filles d'être enthousiastes, et de n'avoir aucune envie de quitter le musée (alors même que l'heure du repas était proche). Ce qui est une grande victoire, même pour nos filles ! Mais

une certaine gêne a commencé à s'immiscer en moi, et mon esprit (trop) critique s'est tout doucement réveillé de la torpeur dans laquelle l'avait plongé le plaisir que j'avais à voir une grande place enfin réservée aux enfants dans de grands musées.
J'ai fini par mettre le doigt sur ce qui me gênait : cet isolement quasi systématique de l'espace des enfants dans les divers musées que nous avons visités. A chaque fois, il faut franchir une porte pour y entrer - quand il ne faut pas carrément changer d'étage, voire de bâtiment, comme au SMK, où une signalétique est nécessaire pour vous guider jusqu'au royaume des enfants. Finalement, la place des enfants dans le musée est bien à l'écart, certes pas hors du musée comme semblent le penser bien des personnels de musée en France, mais hors des salles d'exposition. Cela fait naître implicitement l'idée que les espaces consacrés aux collections (artistiques comme historiques) ne conviennent pas aux enfants, et qu'il faut donc créer un lieu qui leur soit dédié, c'est-à-dire adapté à eux - au lieu d'envisager de rendre le musée plus accueillant pour les plus jeunes. Je trouve ça dommage, car cela présuppose au fond que les enfants ne sont pas capables d'apprécier la beauté des œuvres d'art, ou de comprendre l'utilité ou le mystère des objets venus du passé. Même si l'on ne peut pas tout leur expliquer (nous en serions bien incapables, d'ailleurs, n'étant spécialistes ni d'art ni d'Histoire), on peut attirer leur attention sur certains objets, en distillant quelques informations qui les éclairent, ou tout simplement les laisser découvrir les œuvres et choisir celles qui les touchent. L'espace enfant devrait toujours être pensé et perçu (par les enfants, surtout) comme un prolongement de la visite, un complément ludique ou créatif, et non comme une récompense pour avoir subi la visite des adultes. Cela fonctionnait plutôt bien au Louisiana et, en partie du moins, au Musée national ; mais ailleurs, la séparation, trop nette, révélait le mépris implicite pour l'intellect des petits.


Cela s'est avéré évident lorsque nous avons visité le magnifique château de Frederiksborg, qui accueille également le Musée d'Histoire nationale : comme à chaque fois, nous avons commencé par la visite du château, qui a enthousiasmé nos filles (la petite fut frustrée de ne pas pouvoir descendre dans la splendide chapelle que l'on découvre d'un balcon, la grande fascinée par les armures et, surtout, par la robe de mariée de la princesse Mary exposée dans la salle consacrée aux princes héritiers à travers les siècles) ; après le pique-nique et la promenade dans le beau parc du château, nous avons terminé par l'espace enfant, situé dans les caves (à côté des toilettes…). Là, dans une salle voûtée, sont exposés de magnifiques déguisements de princes et princesses, d'un lu
xe tel que l'on n'est pas autorisé à les toucher : il faut demander l'aide de l'un des animateurs du lieu. Qu'à cela ne tienne ! Après avoir examiné toutes les tenues et établi un palmarès, nous nous tournons vers le personnel présent. Las ! Nous apprenons qu'une visite guidée pour les enfants est en cours dans l'espace (une visite en danois, bien sûr), et que l'on
ne peut pas essayer les déguisements avant un bon quart d'heure, afin de ne pas déranger la visite… Pendant que mes filles patientaient tant bien que mal en coloriant ou en écrivant avec de l'encre et une plume sur la grande table du fond, j'ai donc eu le temps d'examiner cet espace enfant et de comprendre qu'il s'agissait d'un véritable lieu d'exposition parallèle, et que les déguisements étaient en fait une partie des objets exposés - raison pour laquelle ils étaient présentés sur des mannequins, et non à disposition dans des paniers comme dans les autres musées. Chaque tenue ou groupe de tenues forme un ensemble cohérent avec quelques objets (faux écritoire, etc.) et, surtout, avec des tableaux tous plus hideux les uns que les autres, imitations caricaturales d'œuvres picturales existantes ou de scènes du passé. Voilà ce qui était l'objet de la visite guidée destinée aux enfants : non pas le magnifique château, non pas les véritables objets anciens qui y sont exposés, mais des croutes et du toc relégués au sous-sol. Par snobisme ou par méconnaissance des enfants, la direction du château a fait de cet espace la vitrine de son mépris pour les plus jeunes visiteurs ; au lieu de ludisme, c'est l'ennui et la frustration qui les y attend : quand enfin nous avons pu essayer les déguisements, un "habilleur" les a donc passés à nos filles ; mais comme il s'agissait de "vraies" robes de princesses, avec des lacets, collerettes, et autres raffinements destinés à entraver le mouvement des femmes, la petite n'a pas supporté sa tenue plus de quelques minutes ; quand j'ai voulu desserrer les lacets qui la gênaient, une guide a bondi pour me signifier (sans trop d'amabilité) que je n'avais pas le droit de toucher les déguisements, même pour les ajuster, et encore moins pour les ôter… Sans doute mes filles n'avaient-elles pas fait le choix le plus judicieux (certaines robes, moins belles, semblaient plus confortables) ; mais je ne pense pas qu'elles auraient gardé très longtemps une autre tenue, pour la simple et bonne raison qu'il n'y avait rien à faire dedans : aucun décor propice à l'invention d'histoires de princesses (et mon aînée n'a pas besoin de grand-chose pour cela), aucun accessoire, aucun espace véritable pour jouer, puisque toute la place est occupée par la pseudo-exposition. Bref, autant le Louisiana et le Musée national accueillaient royalement les enfants, autant à Frederiksborg ils ne semblaient pas les bienvenus, malgré la présence d'un espace dédié.

Nous avons connu une autre déception à Roskilde, où le musée des bateaux vikings propose deux types d'activités aux enfants : activités ludiques avec un faux bateau viking et quelques déguisements (trop peu nombreux, il ne restait plus que les tailles adultes quand nous sommes arrivés), et activités créatives, qui se sont révélées aussi limitées que les premières, puisque la seule qui ne soit pas payante met essentiellement les parents à contribution (à moins que vous ne soyez prêts à laisser votre enfant scier et clouer) et a peu à voir avec le musée, puisque les bateaux que l'on peut construire avec les chutes de bois à disposition ont fort peu à voir avec ceux des vikings. Si à Frederiksborg il nous a semblé que l'espace enfant, sans doute perçu comme une obligation pour tout musée danois, avait été mal pensé, à hauteur d'adulte, à Roskilde les attractions pour enfants étaient au contraire un argument de vente propre à faire venir les touristes dans un musée qui ne présente, au fond, que quelques bateaux vikings reconstitués ; mais dans les deux cas aucun effort de pédagogie n'a présidé à l'organisation des activités offertes aux plus jeunes - des activités qui exigent de l'espace et de la réflexion.
La morale de ce séjour danois serait donc que l'étiquette
kids friendly peut annoncer le meilleur comme le pire, et surtout qu'elle ne suppose pas nécessairement, loin de là, qu'une place est faite aux enfants dans des lieux traditionnellement perçus comme "sérieux" : les salles de musée. Si les enfants doivent attendre la fin de la visite pour s'amuser, cela sous-entend-il que les musées sont nécessairement ennuyeux pour eux ? Une seule initiative à destination des enfants semblait répondre vraiment par la négative : tout au long des salles du Musée national du Danemark sont disséminés des "boredom buttons" (boutons anti-ennui - c'est donc bien que les musées sont ennuyeux, on y revient toujours) destinés aux enfants ; quand vous appuyez dessus, les œuvres s'animent, des projections vidéos ou des effets sonores envahissent la salle d'exposition, suspendant le temps de la visite ; malheureusement, nous n'avons réussi à en trouver que deux et sommes restés légèrement frustrés. C'est ce qui arrive parfois aux touristes trop exigeants au pays d'Hamlet et du
kids friendly !
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Armure à soupeser au Musée national danois. |
(1) Bien sûr, la plage à 5-10 minutes à pied de la maison, surtout en pleine canicule, n'est pas un ingrédient à négliger - mais c'est un blog sur les musées ! Un conseil hors-sujet cependant : avec des enfants, il nous a semblé idéal de loger près de la grande plage d'Amager Strand (près de la station de métro du même nom, ou de ses deux voisines) ; 10 minutes de métro suffisent pour rejoindre le centre de Copenhague et la station de RER (S-Tog) qui permet de rayonner dans les environs (et l'aéroport est à 6 minutes de métro). La culture à portée de transports et la plage à portée de pieds, que demander de mieux ?
(2) Un peu comme dans le musée imaginaire de Loup, le héros à la mode, dans
Le loup qui enquêtait au musée, où l'on traverse un espace intitulé "Réveillez l'artiste qui est en vous".
Par ordre d'apparition
Glyptothèque Ny Karlsberg : ouvert tous les jours sauf le lundi, 11h-18h (11h-22h le jeudi) ; entrée 115 kr. (couronnes danoises - DKK), environ 15 euros ; gratuit pour les moins de 18 ans et les mardis.
Rosenborg : ouvert tous les jours en période de vacances (fermé le lundi hors vacances), horaires variant selon les périodes ; entrée 110 kr. (environ 15 euros), gratuit pour les moins de 18 ans.
Kronborg (Elseneur) : ouvert tous les jours (fermé le lundi entre novembre et mars), horaires variables selon la saison ; entrée 140 kr. (environ 18 euros), gratuit pour les moins de 18 ans. La ville d'Helsingborg est desservie en S-Tog (vérifier cependant qu'il n'y a pas des travaux l'été, comme c'était le cas pour nous ; dans ce cas, des bus de remplacement sont mis en place, mais le trajet est un peu plus long).
Musée d'art moderne Louisiana : ouvert tous les jours sauf le lundi, 11h-18h le week-end, 11h-22h en semaine ; entrée 125 kr. (environ 17 euros) ; gratuit pour les moins de 18 ans ; l'aile des enfants, gratuite pour les visiteurs, est ouverte de 11h à 17h30, pour les enfants de 4 à 16 ans (mais nous n'avons eu aucun problème pour entrer avec notre plus jeune et la faire participer). Trajet en S-Tog depuis le centre de Copenhague.
Statens Museum for Kunst (SMK) : ouvert tous les jours sauf le lundi, 11h-17h (20h le mercredi) ; entrée 110 kr. (environ 15 euros), réduction pour les moins de 30 ans, gratuit pour les moins de 18 ans ; tarif 1 adulte + 1 enfant à 90 kr. (environ 12 euros) ; chaque enfant doit payer 30 kr. (environ 4 euros) pour entrer dans l'espace enfant.
Musée national du Danemark : ouvert tous les jours (sauf le lundi de septembre à juin), 10h-17h : le musée des enfants est ouvert de 10h à 16h30 ; entrée 95 kr. (environ 13 euros), ticket famille 80 kr. (environ 11 euros), gratuit pour les moins de 18 ans.
Frederiksborg (et Musée d'Histoire nationale) : ouvert tous les jours 10h-17h (mars-octobre), 11h-15h (novembre-mars) ; le musée des enfants est ouvert de 10h à 16h30, tous les week-end et pendant les vacances scolaires ; entrée 75 kr. (environ 10 euros), 20 kr. entre 6 et 15 ans (environ 3 euros), gratuit pour les moins de 6 ans ; ticket famille (2 adultes + 3 enfants maximum) 150 kr (environ 20 euros).
Trajet en S-Tog depuis le centre de Copenhague.
Musée des bateaux vikings à Roskilde : ouvert tous les jours de 10h à 16h (17h pendant les périodes de vacances et de tourisme) ; entrée entre 90 et 130 kr. (12-18 euros) selon les périodes, gratuit pour les moins de 18 ans ; sortie sur le fjord en bateau et autres activités payantes (notamment pour enfants). Trajet en train depuis le centre de Copenhague.
Mais aussi : un
site très utile pour planifier ses trajets dans les transports en commun au Danemark ; le
site de la Copenhaguen card, très rentable si l'on veut visiter plusieurs musées ou attractions (le zoo ou le parc d'attractions de Tivoli), à Copenhague et dans les environs (le site propose de calculer les économies que la carte vous permet de réaliser).