mercredi 29 juin 2016

Architectures d'enfant


Dans les références architecturales de ma fille (la grande) quand elle joue aux Legos, il y a l'escalier de la Belle et la Bête, le palais de la Reine des neiges et... le centre Pompidou !
Voici sa dernière construction en date ; les plaques superposées peuvent tourner, "comme un mobile", ce qui constitue une variation de taille dans sa frénésie de construction de tours. Commentaire de l'architecte sur son œuvre : "on dirait le musée Pompidou".

mercredi 15 juin 2016

Chaises longues et "statues d'art"

(Musée Bourdelle)

Disait-elle "là, là" ou était-ce, comme mon oreille de mère a cru l'entendre, "dada" ? C'est avec ce cri encore mal articulé mais qui traduisait en tout cas  un enthousiasme évident que notre cadette (15 mois maintenant) pointait son doigt vers l'impressionnante statue équestre présentée (dans sa version en plâtre) dans la plus haute salle du musée Bourdelle. Tout son corps et toute son attention étaient tendus, depuis sa poussette, vers ce cheval (dada ?) monumental qui occupait devant elle un espace sans doute exceptionnel, puisque nous-mêmes adultes nous sentions tout petits. Etait-ce le plaisir de reconnaître l'animal, était-ce la taille ou encore la position très surélevée de la sculpture qui motivait cette réaction physique et sonore si explicite ? Impossible de le savoir. Ce qui est certain, c'est que l'intérêt suscité d'abord par la statue équestre du général Alvéar n'a pas faibli au cours de notre visite : il était évident que le musée Bourdelle plaisait bien à notre visiteuse en poussette.

Il n'est pas toujours facile de savoir l'impression que produisent sur elle les œuvres que nous voyons. A peine commençons-nous à déceler, à certains indices, les lieux qui lui plaisent et l'intéressent : il semblerait ainsi que, quand sa curiosité est assez éveillée, elle ne ressente pas le besoin de sortir de sa poussette pour explorer les lieux à deux ou quatre pattes ; alors même qu'elle est à un âge où "il faut que ça bouge", nous avons eu des visites réussies et agréables, comme ici au musée Bourdelle, ou récemment encore au Mac Val, tandis que d'autres furent assez pénibles - le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, par exemple, ne l'a intéressée que comme terrain de sport, avec ses escaliers à descendre et monter indéfiniment ! Pourquoi une enfant de 15 mois va-t-elle accepter ou refuser de garder ses pieds immobiles pour mieux ouvrir ses yeux ? Mystère. Peut-être cela a-t-il quelque-chose à voir avec l'espace et la lumière qui y règne, mais aussi avec la mise en place des œuvres : au Mac Val, beaucoup d'entre elles sont facilement visibles depuis une poussette, parce qu'elles sont directement installées sur le sol ; au musée Bourdelle, la dimension monumentale de certaines sculptures a sans doute contribué à accrocher son regard, l'incitant à regarder ensuite autour d'elle. Peut-être cela est-il aussi une question d'humeur ou de sensibilité (je n'irais pas jusqu'à dire "artistique", elle est si jeune !). Qui sait ? Une fois n'est pas coutume, même s'il est encore plus difficile à retranscrire et à expliquer que celui de sa sœur, j'essaierai aujourd'hui de vous donner, en même temps que celui des autres membres de la famille, le point de vue de la "petite".

Il faisait chaud et lourd dans Paris, et la première bonne surprise que nous offrit le musée Bourdelle fut de la fraîcheur : le premier espace de visite, juste après l'entrée, n'est pas une salle mais un jardin. Cette petite cour arborée donnant sur la rue, et entourée d'une galerie couverte, est ornée de nombreuses statues, dont certaines le bordent, majestueuses et monumentales, tandis que d'autres s'y cachent, bronzes discrets qu'il faut débusquer au milieu des feuillages ; on peut s'installer là pour les contempler, lire ou rêver, à l'ombre ou au soleil, car la cour est agréablement pourvue de bancs et autres sièges de jardin, tandis que la galerie offre d'estivales chaises longues. De ce point de vue ombragé, on peut contempler de dos les quatre figures du Monument au général Alvéar (La Liberté, La Force, La Victoire et L'Eloquence) qui se profilent entre les arcades de briques, gardiens du lieu, on peut aussi admirer de loin les autres sculptures du jardin, ou contempler à son aise l'Héraclès archer qui vise éternellement, très concentré, d'invisibles oiseaux. On peut également, comme notre aînée, jouer à la "statue d'art", en prenant des poses plus ou moins clownesques, destinées autant à singer l'immobilité de la sculpture qu'à amuser la galerie, c'est-à-dire ses parents et sa sœur, toujours extrêmement bon public. C'est donc sous le signe du jeu et du rire que nous sommes entrés dans ce musée - qui en outre a fait resurgir pour moi de merveilleux souvenirs de vacances croates et scandinaves (1). Et c'est après que ses pieds nus aient pris le frais du jardin, et après avoir ri de l'enthousiasme clownesque de sa grande sœur, que la "visiteuse en poussette" a pénétré dans le Grand Hall, espace lumineux à la mesure des plâtres gigantesques pour lesquels il a été construit (comme celui de La France, sorte de Pallas-Athéna géante dont la lance semble devoir crever le plafond), et qui met tout de même en valeur les œuvres plus "petites", comme les bas-reliefs imaginés pour la façade du théâtre des Champs-Elysées ou comme les figures d'inspiration antique, Centaure mourant ou Sapho rêveuse.

Seul défaut du lieu, le Grand Hall est très sonore, et les cris d'enthousiasme de notre cadette y résonnaient si bien que nous étions gênés de la voir ainsi troubler le silence quasi religieux que les monuments semblaient inspirer aux rares visiteurs, dont plusieurs étaient absorbés par leurs croquis, et à la sévère gardienne, qui a en outre exprimé sa crainte que notre grande détruise les plâtres imposants... mais, paraît-il, fragiles (je continue à ne pas comprendre comment une enfant de 4 ans aurait pu endommager ou détruire ces mastodontes...). Mais passé cet accueil un peu frais qui a dans un premier temps redoublé la timidité que le solennel Grand Hall faisait naître en nous, je dois dire que notre visite fut on ne peut plus plaisante, et que c'est sous l'œil bienveillant des autres gardiens que nous avons traversé les différents espaces qui composent le Musée Bourdelle. L'un d'entre eux incitait même les visiteurs à quitter toute réserve dans la salle "pédagogique", où la direction du musée a installé plusieurs outils destinés à comprendre la genèse des sculptures (vidéo sur le coulage du bronze, moule à défaire et refaire façon puzzle en volume, etc.), mais aussi quelques bronzes authentiques que l'on est autorisé à toucher !

Cette pièce "tactile", qui a beaucoup intéressé la grande (elle est restée longtemps devant la vidéo, et a adoré défaire les pièces du moule), a laissé la plus petite indifférente - la salle étant étroite, elle s'y est vite énervée, et est allée nous attendre avec son père dans un coin du jardin. Même chose avec la pièce qui restitue l'atmosphère de l'appartement de Bourdelle, réunissant mobilier d'époque et collection personnelle de l'artiste (notamment de peintures) pour recréer un intérieur qui était aussi l'atelier de peinture de Bourdelle, et plonger le visiteur dans le passé. Presque intime, cette pièce n'est pas pratique pour une poussette, et globalement reste anecdotique pour qui n'est pas spécialiste. Elle participe cependant à la variété des espaces de visite proposés par le musée Bourdelle, dont le parcours évite toute monotonie : chaque salle semble avoir son atmosphère propre, de l'appartement figé dans le temps à l'extension construite en 1992, qui accueille des morceaux de l'œuvre monumentale dans un décor impersonnel. Sans oublier bien sûr l'atelier de sculpture, capharnaüm chaleureux, envahi par des sculptures qui semblent sortir tout juste du burin. Là aussi le temps s'est arrêté, bronzes et marbres se cachent derrière des rideaux ou paraissent avoir été abandonnés par l'artiste sur les sellettes où il les a façonnés. Ce désordre organisé a touché notre petite visiteuse aussi bien que ses parents. Pourtant, il n'y avait là plus rien de monumental, et la lumière était plus tamisée, mais elle semblait intriguée par le lieu, sa curiosité éveillée par les trois têtes de femmes, semblables mais faites de trois matériaux différents, qui étaient posées sur la grande table de bois, à portée de son regard.

Mais ce qui a peut-être contribué à charmer notre petite, et ce qui nous a paru en tout cas le plus agréable, c'est l'organisation même du parcours du musée Bourdelle, dont le fil conducteur n'est autre que le jardin : le jardin sur rue, atrium par lequel on pénètre dans l'univers de Bourdelle, et qui dessert le Grand Hall, l'appartement et l'atelier (qui mène à la salle "tactile"), mais aussi le jardin intérieur, sentier envahi par la verdure, où les sculptures se cachent et se révèlent, passant de l'ombre à la lumière au gré des bosquets. C'est ici que nous avons fait une pause goûter et que la petite a été ravie de pouvoir se dégourdir les jambes. C'est aussi sur ce jardin qu'ouvrent les verrières du parcours chronologique, cœur du musée où l'on découvre pas à pas l'œuvre de Bourdelle, en des salles successives qui ne cessent de dialoguer, grâce à des ouvertures multiples, avec le jardin, véritable espace d'exposition. Et, toujours, l'on revient au jardin : c'est par lui que l'on accède à l'ascenseur, qui mène à l'extension récente (en sous-sol), mais aussi à la terrasse, qui permet d'admirer d'autres œuvres mais offre aussi un nouveau point de vue sur... le jardin. Ce sont ainsi les espaces extérieurs qui donnent son unité à ce musée aux lieux hétéroclites, dont les différents morceaux ont été bâtis au fil du dernier siècle. Des jardins qui font de ce musée un lieu propice à la détente, à la rêverie, à la promenade : un musée idéal, donc - avec ou sans enfants !


(1) Cette alliance du bronze, du feuillage et de la brique me rappelait, je ne savais trop pourquoi, la Suède, puis plus objectivement les maisons d'Ivan Meštrović près de Split et de Carl Milles près de Stockholm, deux lieux splendides pour qui aime le mélange sculpture-nature ; les tresses de La Liberté et de La Victoire ressemblent à certaines coiffures des femmes de Milles, tandis que la filiation avec Rodin est largement partagée par Bourdelle et Meštrović.

Musée Bourdelle
18, rue Antoine Bourdelle 75015 Paris
(métro Montparnasse - Bienvenüe / Falguière)
Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 10h à 18h.
Entrée gratuite pour tous dans les collections permanentes (les expositions temporaires sont payantes).

mardi 7 juin 2016

J(e) suis partout !

(Ana Jotta, "TI RE LI RE" - le Crédac, Centre d'art contemporain d'Ivry)


Les habitants du Val de Marne (94) sont fort bien lotis en ce qui concerne l'art contemporain avec, bien sûr, le Mac Val à Vitry-sur-Seine (j'en reparlerai bientôt), mais aussi, à Ivry-sur-Seine, la Galerie Fernand Léger, qui accueille plusieurs artistes chaque année (je garde notamment un souvenir ébloui de l'exposition de Miguel Chevalier), et le Crédac. Installé dans une ancienne usine (la Manufacture des œillets) qu'il partage avec l'EPSAA (Ecole Professionnelle Supérieure d’Arts graphiques et d’Architecture), avec bientôt pour voisin le Centre Dramatique National du Val de Marne (Théâtre des Quartiers d'Ivry), le Centre d'Art contemporain d'Ivry, dit Crédac, accueille trois expositions par an, expositions personnelles ou collectives d'artistes contemporains français ou étrangers, dans une grande variété de pratiques (sculpture, photographie, installations, vidéo, son, etc.). Visites, conférences, goûters et autres rencontres avec le public sont organisés autour de chaque exposition, qui est complétée également par la programmation du Crédakino, petite salle de projection installée récemment au fond de l'espace d'exposition.

La dernière exposition de cette "saison" est consacrée au travail d'Ana Jotta, artiste portugaise à l'œuvre polymorphe. Elle associe ici son travail de peintre, présenté sur divers supports, et sa manie des collections, qui donne naissance à une installation surprenante, qui tient les promesses de ludisme annoncées par le titre de l'exposition. Autant je suis restée un peu sur ma faim dans la première salle, peut-être trop éparpillée, autant la dernière salle permet une plongée dans un univers personnel un peu fou, qui se prête à la rêverie et à l'imagination.

L'exposition est conçue en trois temps - trois salles de dimensions et d'esprits très différents. La première salle, la plus grande mais aussi la moins cohérente, réunit essentiellement le produit de l'œuvre picturale d'Ana Jotta. Mais ces peintures ne se présentent pas toujours sur des supports attendus : non seulement l'artiste portugaise peint sur de l'acier, du tissu, du papier peint autant que sur toile, mais elle a pour habitude de photographier ses œuvres et d'imprimer les clichés obtenus sur divers supports, tissus, bâche plastifiée. Malheureusement, une grande partie de ces impressions sur des tissus translucides, placées en hauteur et tout contre une fenêtre, recevaient peut-être trop de lumière, car leurs couleurs semblaient toutes pâles : ces œuvres n'attiraient pas l'œil, qui se perdait un peu dans ce grand espace rempli de peintures très différentes les unes des autres. Notre aînée semblait perplexe, même face au Petit cirque créé à partir des photographies qu'Ana Jotta a prises avec son téléphone portable pendant un an, imprimées sur toile et lacérées en lanières. Des lanières trop fines peut-être pour qu'une enfant comprenne leur origine.

La seconde salle, très cohérente au contraire, présente sept peintures toutes réalisées sur un support qui n'est pas celui de l'image fixe, mais de l'image en mouvement : un écran de projection. Ces sept écrans, installés en quinconce, structurent l'espace de la salle, en créant un parcours de cache-cache et de découverte où l'on se faufile jusqu'à la surprenante dernière salle, la plus personnelle et la plus originale.

Car cette fois, la salle ne présente pas les créations d'Ana Jotta, elle est en elle-même une création, comme si l'artiste nous invitait dans son salon loufoque, ou dans son imagination. Les quatre murs sont tapissés d'un papier peint créé à partir d'une des nombreuses collections de l'artiste : publicités, affiches, pages de livres, photographies et dessins, ces images créent une collection qui est source d'inspiration pour Ana Jotta, mais qui a aussi donné naissance à une exposition (A Conclusao da Precedente, Lisbonne, 2014) puis à un livre (Footnotes). C'est à partir du livre tiré de l'expostion que le papier peint présenté au Crédac a été édité. Recouvrant toute la pièce, il offre des heures d'observation et de contemplation, ou de "cherche-et-trouve" (le livret de jeux-affiche offert par le Crédac, destiné aux enfants, mais plutôt adapté aux plus grands, leur propose de chercher le canard reproduit sur son versant affiche). Mais il crée aussi un décor unique et surprenant, bien propre à accueillir une autre série ou collection d'Ana Jotta, celle des J (ou Jotas, en portugais) : l'artiste collectionne les objets qui ont ou prennent la forme de l'initiale de son nom, qui est aussi son homonyme. Elle en expose certains dans une vitrine, d'autres aux murs ou sur le sol de sa salle auto-portrait. L'espace foisonne d'images et d'objets, et c'est leur juxtaposition, leur accumulation qui donne l'impression d'être transporté ailleurs. Surprise, amusée, notre fille a apprécié cette plongée dans les images d'Ana Jotta ; elle a été intriguée par la collection de J ; trop petite pour deviner ce qui se cachait derrière cette forme, je crois que l'explication l'a moins amusée que l'effet de série lui-même, joint à l'étrangeté des objets posés au mur.

Même amusement étonné, un peu "sceptique", face à Genealogic Tree, assemblage d'une fausse lampe de salon (l'abat-jour est en fait un seau !), d'un bouclier, d'une peinture et d'une tête de chien façon trophée, affublée d'une couronne en hermine : elle semblait en fait se demander pourquoi cela nous amusait, ou pourquoi nous nous attendions à ce qu'elle soit surprise ou amusée. Elle a bien volontiers détaillé les objets qui composaient cette "sculpture", et le chien couronné, un peu haut pour qu'elle le remarque d'emblée, l'a fait sourire, mais elle avait plutôt l'air de nous dire : "Pourquoi pas ?" Je crois pouvoir dire qu'elle a apprécié cette exposition, même si ses réactions étaient peu expressives et donc difficiles à interpréter. Elle a observé certaines œuvres, ignoré d'autres, m'a laissé gentiment attirer son attention sur certains détails (un Mickey sur une boîte en carton, les pots de confiture qui soutiennent le tambour de la photographie sur bâche...) ; elle a posé quelques questions (sur le mode de "qu'est-ce que c'est ?"), mais a surtout observé avec un certain détachement ce qui l'entourait. Je crois que la salle au papier peint est ce qui lui a le plus plu, ce qui l'a le plus surprise. Mais au fond, ayant moins d'habitudes que nous (ou d'a priori, si vous voulez) sur ce qu'est une œuvre d'art, et étant encore trop petite pour s'intéresser vraiment à la variété des supports utilisés, elle a semblé un peu indifférente face aux originalités d'Ana Jotta. Peut-être aussi l'exposition manquait-elle d'une cohérence, d'un fil rouge qui l'aurait "accrochée". Dans ce blog, j'essaie de ne pas vous dire seulement ce que moi j'ai pensé des musées et expositions que nous visitons en famille, mais ce n'est pas toujours facile de vous donner le point de vue de ma fille - je parle de l'aînée, car la petite a clairement aimé gambader dans ces grands espaces, quasi vides de visiteurs, et a eu très envie de secouer le Genealogic Tree !

Je peux seulement ajouter, côté enfants, que le Crédac fait l'effort, pour chaque exposition, de préparer et imprimer sur du papier glacé une série de questions-jeux pour les enfants, sur un grand format qui permet d'offrir également au verso une affiche tirée de l'exposition, comme souvenir à emporter chez soi. Il s'agit moins d'appels à l'observation de l'exposition que de questions destinées à prolonger cette observation, en demandant à l'enfant soit de faire des liens avec ce qu'il connaît, soit d'imaginer ou de créer à son tour. Sans doute élaborées en même temps que les visites ou ateliers proposés aux scolaires, ce "dépliant-jeu" est difficile à exploiter avec une enfant de 4 ans, en partie à cause de la difficulté des questions, en partie parce qu'il lui demande de s'arrêter, de s'asseoir pour se concentrer successivement sur une œuvre de l'exposition, sur une image du dépliant et sur une question en prolongement. Il faudrait quasiment venir sans enfant pour préparer la visite, si l'on tient à exploiter ce support ! Mais peut-être est-ce dû aussi au fait qu'occupés à observer l'exposition, à y repérer les détails susceptibles d'intéresser la grande (sans oublier de prendre quelques photos pour vous), tout en courant après la petite, il nous manquait un ou deux bras (et un cerveau) pour lire attentivement et posément les questions du dépliant avant de les expliquer à notre fille. Même quand on ne porte ni bambins ni poussette, être des parents au musée, c'est souvent du sport !


Du 8 avril au 26 juin.
Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 14h à 18h (19h le week-end). Entrée libre.
Le Crédac, Centre d'art contemporain d'Ivry
La Manufacture des Œillets
25-25 rue Raspail
94200 Ivry sur Seine
(métro ligne 7 ou RER C)

Un atelier-goûter est prévu le dimanche 19 juin 2016, de 15h30 à 17h (gratuit sur réservation, au 01 49 60 25 06 ou contact@credac.fr).